Formule politesse

Les formules de politesse que l’on doit insérer dans une lettre dépendent de la position hiérarchique de la personne à laquelle elle est destinée, par rapport à vous, surtout si elle est écrite pour solliciter un service ou une attention particulière.

À chaque courrier correspondent donc sa ou ses formules de politesse. Il est bienséant de ne pas écrire sur le même ton et en employant des termes inappropriés si vous écrivez à votre supérieur, à l’administration, à un avocat, à votre propriétaire, ou une grande école. Mais les formules dépendent aussi de ce que vous avez à exprimer dans la lettre, à savoir si elle est juste informative, s’il s’agit d’une requête ou si vous affirmez votre position face à un conflit, même s’il faut toujours rester des plus courtois. La formule de politesse se place généralement en fin de lettre, et il n’est pas nécessaire d’en faire des tonnes et d’en glisser plus d’une par courrier. Elle peut afficher un style général et basique, plus ou moins convivial, mais jamais familier, ou alors carrément déférent. Elle démontre ainsi l’écart et le respect envers le destinataire et de son choix dépendra parfois la réponse.

Les formules de politesse les plus classiques sont :

« Veuillez agréer l’expression de ma considération distinguée »
« Je vous prie de recevoir l’assurance de ma considération »
« Je vous prie d’agréer mes sincères salutations »
« Agréez mes sincères salutations »

En version simplifiée, elle se traduit par « Bien cordialement » ou « Sincèrement vôtre ».

Si vous adressez à un ponte de l’administration, vous devez être un peu plus condescendant et employer des termes tels que « Je vous prie de croire, Monsieur Le Consul, en l’assurance de ma respectueuse considération ».

Pour quelqu’un qui exerce des hautes fonctions étatiques, elle ressemblera plutôt à cela « Je vous prie d’agréer, Monsieur le Procureur de la République, l’expression de ma plus haute considération ». Veillez donc à toujours adapter l’ensemble de votre courrier à la forme de politesse particulière qu’il requiert.